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  • 20 mars 2017

    20 mars 2017

    Allégorie du Printemps : des cerisiers et un peintre [Botticelli]


    L'arrivée du Printemps promet de beaux jours. Tout semble éblouissant, surtout si on a la chance d'assister à l'éclosion des bourgeons des cerisiers.


    Et ce fut le cas ce jour-là au Brooklyn Botanic Garden à New-York .


    La floraison des ces cerisiers d'une beauté saisissante est spectaculaire, l'allée des cerisiers fascine. 200 cerisiers donnés en cadeau par le gouvernement japonais après la première guerre mondiale fleurissent pendant quelques jours ; on ne sait plus où donner du regard devant une telle explosion de couleurs.


    A l'apogée de la saison de la floraison de ces cerisiers, une fête [Festival] -le Sakura Matsuri- est organisée depuis 1981 dans ce magnifique jardin atypique


    Le cerisier du japon [Sakura] ne donne pas de cerises mais de jolies fleurs roses qui éclosent chaque année au printemps [généralement en Avril]. Il est particulièrement vénéré des japonais car marque le renouveau du printemps, donnant ainsi l'occasion de festoyer. Cette floraison qui ne dure que quelques jours symbolise dans le bouddhisme l’impermanence des choses...


    Et d'un coup, le tableau de Botticelli revient en mémoire devant tant de magnificence... Le printemps [1482], l'un des plus beaux tableaux de Sandro Botticelli est un hymne au printemps avec l'abondance des fleurs : des fleurs sortant même de la bouche de la nymphe Flore, la robe fleurie de Venus, le parterre de fleurs etc... Un tableau fleuri qui se situe dans le jardin des Hespérides.


    Alessandro Filipepi, que l'on connaît sous le nom de Botticelli [1444-1510] peintre, dessinateur et graveur, incarne l'art florentin du 15ème siècle. Ses peintures étaient pratiquement ignorées jusqu'au début du 19 ème siècle ; elles acquièrent dans les années 1850 un véritable engouement qui va jusqu'à une véritable vénération.






    "Des draperies légères adhèrent ou s'envolent des corps qui n'ont plus l'air de toucher le sol, tant ils dansent comme on vole. L'aube fait danser les trois grâces". 
    Le rêve Botticelli [Chapitre 15 -La naissance du printemps-] Sophie Chauveau


    Au printemps tout semble léger comme ces pétales de cerisiers et ces trois grâces de Botticelli qui semblent ne plus toucher terre ; elles dansent comme si elles allaient s'envoler...


    L'esprit se meut, l'âme s'émeut ; l'esprit raisonne, l'âme résonne.
    François Cheng










    Publié par Ranjiva





    * Photos prises au Brooklyn Botanic Garden [New-York]



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    12 octobre 2016

    12 octobre 2016

    Sur les pas de Bob Dylan... New-York is New-York... [Interlude musical]


    En janvier 1961, Bob Dylan débarque à New-York. Il a juste 20 ans. Une casquette façon "marinier" et des bottes élimées pour affronter l'hiver new-yorkais....


    Ce qui lui fera dire que :  New-York, capitale du monde était froide, emmitouflée, mystérieuse [Extrait de Chroniques - Bob Dylan]


    Bob Dylan, qui n'avait pas encore ce nom d'emprunt en 1961 a décidé de venir à New-York, poussé par le désir de rencontrer son idole Woody Guthrie, chanteur et guitariste folk américain [1912-1967].


    "Woody Guthrie m'a ouvert les portes d'un monde nouveau" dira-t-il. "J'étais excessif dans tout ce que je faisais et très logiquement après avoir appris deux cents de ses chansons, j'ai voulu le voir en personne".


    C'est à Greenwich village que Dylan a élu domicile. Le quartier regorgeait de clubs, de bars et de cafés tous dédiés au folk.... Sa définition du folk est assez inattendue : ce sont des chansons qu'on tient toujours de quelqu'un
    La journée au café Wha ? C'était tout et n'importe quoi. Un patchwork délirant racontait Dylan dans Chroniques.  Tout le monde cherchait à percer... 




    Par-delà ses lectures si variées, Dylan aimait arpenter les rues de New-York, il avait une idée nette de l'endroit où trouver les gens, les choses etc..








    Je suis passé sur la 7 ème avenue devant l'immeuble où Walt Whitman avait vécu et travaillé. M'arrêtant un instant je l'ai imaginé graver la musique de son âme.  [Extrait de Chroniques - Bob Dylan]











    Bob Dylan en perpétuel réinvention de soi, en perpétuel recherche de soi... capable de retenir tout ce qu'il lit, tout ce qu'on lui dit est une véritable éponge qui sait restituer tout à bon escient... pour nous faire rêver ...


    Au Museum Of Modern Art  [Peter Max 1967]
    Vu une étoile filante ce soir...
    Glisser au loin...
    Demain sera
    un autre jour...
    Peut-être il est trop tard
    pour te dire les choses
    Vu une étoile filante ce soir
    Glisser au loin...
    Etoile filante [Bob Dylan]



    Seen a shoooting star tonight
    And I thought of me
    If I was still the same
    If I ever became what you wanted me to be
    Did I miss the mark or overstep the line
    That only you could see ?
    Seen a shooting star tonight
    And I Thought of me
    Shooting Star [Bob Dylan]











    Publié par Ranjiva

    *Photos prises à New-York [mai 2016]

    Suite Interlude musical : Bob Dylan
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    13 juillet 2016

    13 juillet 2016

    Vue imprenable sur New-York [One World Trade Center]


    On ne peut pas quitter New-York sans l'admirer en hauteur, de sa tour la plus haute de Manhattan : One World Trade Center...


    Du haut de ses 541 mètres et de ses 104 étages, One World Trade Center est le plus haut édifice des Etats-Unis. Très jolie architecture qui, grâce à son épure, donne l'illusion d'être entièrement conçue en verre. ..


    Sa plateforme d'observation [One World Observatory] est ouvert au public depuis le printemps 2015. On y accède au 102 étages en 47 secondes.


    Et c'est une sensation impressionnante de rapidité dans l'ascenseur que l'on peut ressentir, avant de s'offrir ce panorama époustouflant et unique de New-York...


    De la baie de New-York et sa Statue de la Liberté, en passant par Brooklyn Bridge, ce panorama de 360° est à couper le souffle, surtout si on a la chance d' assister au coucher de soleil et la tombée de la nuit sur New-York...


    Petite anecdote : ayant eu la chance il y a des années d'admirer New-York en hauteur de l'Empire state Building [un autre très bon souvenir], il me paraît impossible de comparer les deux tours. La visite de l'Empire State Building fut inoubliable puisqu'elle a été dictée par une envie nourrie depuis depuis des années de visiter ce symbole par excellence de New-York, au travers des films hollywoodiens... Le One World Trade Center est quant à lui vierge de toute représentation cinématographique et l'imagerie collective qui en découle.


    La visite de One World Trade Center fut faite d'opportunités : on voulait voir le coucher du soleil d'en haut et le résultat fut bien au delà de nos espérances. Les prises de photos ne sont pas faciles à cause des reflets des vitres mais l'essentiel de ce que l'on voit reste en mémoire... Inoubliable New-York !


    Je m'engage
    Sur ma route
    Et cherche ce lieu
    Sans promesses
    Où je serais partout...
    Andrée Chedid [Libre]








    Publié par Ranjiva
    *Photos prises en mai 2016
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    15 juin 2016

    15 juin 2016

    Balades picturales dans des musées d'art Moderne [Paris-Beaubourg] - [New-York-MoMA)]


    Paris est une fête dirait Hemingway... Effectivement à chacun de ses recoins, le long de la Seine, Paris nous montre ses jolis apparats. Les endroits à visiter ne manquent pas mais un détour au musée national d'Art moderne au Centre culturel Pompidou [Centre Beaubourg] complète agréablement la balade intra-muros...


    En passant par Paul Klee, Ferdinand Léger, Yves Klein, Matisse, on ne compte plus les magnifiques œuvres à voir dans ce musée d'art moderne...


    Paul Klee (1879-1940), peintre allemand et musicien comme son ami Kandinsky, pensait qu'un artiste ne peut prévoir son œuvre... "l'Art ne reproduit pas le visible, il rend visible". Klee était un mystique comme Kandinsky : il cherchait à atteindre, derrière le voile des apparences, une unité bien à a lui, cette "divine folie" comme pourrait le qualifier des membres du courant Surréaliste...
    Comme Matisse, Miró, et tant d'autres peintres le bleu le fascine, ce bleu incandescent dont il dira "Point n'est besoin de chercher à la saisir, elle me possède, je le sais, voila le sens du moment heureux,  la couleur et moi nous sommes un : je suis peintre".


    New-York, ville fascinante nous tend aussi ses bras avec son musée "clé", le MoMA, pour admirer encore plus ces peintres et leurs créations fantastiques qui ont laissé libre cours à l'Imagination....


    Ce musée d'Art moderne possède une collection impressionnante d’œuvres de grands peintres, notamment de Van Gogh, Matisse, Picasso, De Chirico, Rothko, Léger, Mondrian etc.. et de tant d'autres encore...


    Créé en 1929, ce musée est une institution pour les amateurs d'art. Il étend ses œuvres sur 4 étages et c'est au 3ème et 4ème étage que les grandes œuvres connues sont rassemblées, parmi elles, les Demoiselles d'Avignon de Picasso, La nuit étoilée de Van Gogh et La danse de Matisse, tableau captivant : il nous incite à la danse et nous rappelle la citation de Kundera dans son roman "le livre du rire et de l'oubli": "Danser dans une ronde est magique, la ronde nous parle depuis les profondeurs millénaires de la mémoire".


    La nuit étoilé de Vincent Van Gogh est tout simplement magique. Dans sa lettre à son frère théo, le peintre évoquait que souvent la nuit est encore plus richement colorée que le jour...


    Au dedans de moi ondule, certainement, une mer, parce que je suis sensible.
    L'irrémédiable, c'est de ressentir de telle sorte qu'à toutes les extrémités règne la tempête
    et nulle part un maître qui commande au chaos"
    Paul Klee









    Publié par Ranjiva

    *Photos prises au Centre Georges-Pompidou [Paris] en Mars 2016
    *Photos prises au Museum of Modern Art [New-York] en avril 2016

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    25 mai 2016

    25 mai 2016

    Un jardin japonais à New-York... [Brooklyn Botanic Garden...]


    Un jardin japonais est toujours fascinant, par l'harmonie et la sérénité qu'il dégage...


    Et quand on se trouve dans une grande ville comme New-York et qu'au cœur d'un de de ses arrondissements [Brooklyn] on peut se balader dans un jardin de 21 ha avec ses milliers de plantes et d'arbres venant du monde entier, au beau milieu duquel trône un jardin japonais : c'est tout simplement merveilleux et intemporel...


    Conçu en 1915 par un architecte paysagiste japonais, Takeo Shiota (1881-1943), ce jardin crée d'emblée une atmosphère de bien-être. Est-ce l'étang, la magnifique cascade, les érables ou les azalées ? On ne saurait dire mais tout ce qui fait le charme de ce jardin japonais rappelle celui du jardin d'Albert Kahn ...


    Comme c'est paisible un jardin japonais !


    Un des charmes de ce jardin est l'omniprésence de plus de 200 cerisiers "Sakura" du Japon qui fleurissent durant 2 semaines [mi-avril], et quel spectacle merveilleux l'éclosion de ces fleurs !


    L'un des charmes de New-York réside dans ces contrastes, entre la nature et l'urbanisme...


    Puisque la beauté est rencontre, toujours inattendue, toujours inespérée,
    seul le regard attentif peut lui conférer 
    étonnement, émerveillement, émotion, jamais identiques...
    François Cheng








    Publié par Ranjiva



    * Photos prises au jardin botanique de Brooklyn en avril 2016


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    16 mai 2016

    16 mai 2016

    Central Park, un espace vert au coeur de New-York...


    Central Park se trouve au cœur de Manhattan, c'est un immense parc de 340ha, qui s'étend sur 4Km. "Le poumon vert de New-York", comme on le surnomme, offre une réelle détente, un véritable havre de paix.


    Central Park étonne par sa diversité : de paisibles buttes boisées, des jardins à l'italienne, anglaise, française... de multiples plans d'eau, des petits lacs, des fontaines etc..


    Ce parc est si diversifié, qu'au détour, on peut se trouver face à un obélisque provenant d'Alexandrie. Comme Londres et Paris, New-York a aussi son monolithe offert en cadeau par l'Egypte . Au départ offert à la France, qui préféra celui de Louxor, il fut remis au gouvernement des Etats-Unis et fut érigé au Central Park en 1881.


    Cet obélisque, tout comme celui de Londres porte le nom "d'Aiguille de Cléopâtre" (bien qu'il n'ait rien à voir avec la reine Cléopâtre). Il fut restauré en 2014. Une technique au nettoyage au laser fut nécessaire pour rajeunir ce monument vieux de 3500 ans.


    Avec les gazouillements des oiseaux, des écureuils par-ci par-là, on oublierait presque qu'on est dans une grande ville.


    Le parc a été réalisé à l'image des parcs publics à Londres ou à Paris. Inauguré en 1859, il devint vite le lieu incontournable de promenade de tous les new-yorkais


    Central Park a connu une période faste jusqu'en 1929 et après ce fut la crise. La mauvaise réputation du parc dans les années 1970 a pris fin en 1980 grâce à une rénovation complète entreprise par un conservatoire privé. Et depuis, le parc a retrouvé sa splendeur d'antan.
    Central Park fut un des lieux privilégiés du 7ème art, en effet, beaucoup de scènes de films y ont été tournées et le lac "Réservoir" ne fut pas en reste. Dans Marathon man, un thriller palpitant de John Schlesinger, réalisateur britannique, on voit le héros Dustin Hoffman faire son jogging le long du lac en vue de la préparation de Marathon de New-York. Entre autres réalisateurs, Woody Allen fut celui qui a le plus tourné dans Central Park : la scène mythique de la promenade en calèche dans le film "Manhattan" est inoubliable, tout comme la scène émouvante de "Love Story" où les deux protagonistes patinent au Wollman Ice Rink avant de rejoindre l'hôpital...
    A noter que des guides peuvent faire visiter tous les endroits où des scènes de films mythiques ont été tournées.

    Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir
    Is all we see or seem
    But a dream within a dream ?
    Edgar Allen Poe





    Publié par Ranjiva


    *Photos prises en Avril 2016

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