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  • 17 octobre 2018

    17 octobre 2018

    Découverte des calanques de Cassis [Côté mer]...


    A 20 km de Marseille, au pied d'une impressionnante falaise, se niche Cassis dans un amphithéâtre montagneux, ouvert au Nord par les Calanques.


    Cassis, petite ville provençale séduit par son joli petit port pittoresque...


    Et La balade en mer pour pouvoir approcher et admirer ses fameuses Calanques vaut le détour....


    Cassis est connu pour ses majestueux falaises qui longent la mer jusqu'à Marseille...


    Ces magnifiques falaises sculptées par la mer et le temps sont très impressionnantes.


    On peut apprécier ces calanques de deux façons : côté mer ou côté terre, mais pour avoir une vision globale des ces merveilles de la Nature, la visite en bateau s'avère la meilleure solution, surtout si on aime voguer sur la Mer.


    Admirer ces falaises si hautes qui tombent dans la méditerranée est un spectacle inoubliable...


    Ces falaises sont si fabuleuses qu'elles nécessitaient d'être préservées d'où la récente création de parc national des calanques [2012].


    Reste avec la vague à la seconde 
    où son cœur expire
    Tu verras...
    René Char [Le risque et le pendule]









    Publié par Ranjiva






    *Photos prises en août 2018
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    2 avril 2014

    2 avril 2014

    L'île Sainte Marguerite [Côte d'Azur]


    Face à la baie cannoise, les îles de Lérins méritent un petit détour, en particulier l'île Sainte-Marguerite, la plus proche de Cannes.


    Et si on a la chance d' y être hors saison, cette petite île de 3km de long et 900m de large nous offre toutes ses charmes et sa quiétude.


    Des jolies ruelles paisibles, des charmantes maisons le long du chemin pour rejoindre le Fort-Royal, des fleurs et des plantes qui témoignent de la diversité de la flore de l'île. L'île Sainte Marguerite est dotée d'une forêt de 210 hectares.


    Et au hasard de la balade, on découvre des aloès vera, plante aux multiples bienfaits utilisée depuis l'antiquité en Egypte, en Grèce pour ses vertus thérapeutiques et aussi très utilisée en cosmétique.


    Et la mer n'est jamais bien loin, aussi calme que les petites ruelles.


    Outre ses richesses botaniques, L'île est aussi connue pour son Fort Royal, forteresse devenue prison d'état en 1685 et où fut emprisonné l'homme au Masque de Fer de 1687 à 1698.

    L'étoile dorée  de Georges Rousse
     
    Ce prisonnier d'état sur lequel nombre de légendes plus ou moins fantaisistes ont été racontées fut interné durant trente ou quarante ans dans diverses prisons et a fini son parcours à la prison de la Bastille en 1703.
    Comme ce prisonnier masqué fut traité avec égards, une origine "royale" lui a été souvent associée, jusqu'au point de supputer qu'il fut le frère jumeau de Louis XIV (1638-1715). Des romans et des films s'emparèrent de cette thèse : en 1998 est sorti le film de Randall Wallace, film romanesque et historique librement adapté du roman d'Alexandre Dumas père "le Masque de Fer", avec l'acteur américain Léonardo Di Caprio dans le double rôle du roi et de son frère jumeau (film divertissant mais sans plus, malgré un panel de grands acteurs dont Jeremy Irons et Gabriel Byrne)


    Le Fort-Royal fut  inscrit aux monuments historiques en 1927. En 1978 fut inauguré le Musée de la Mer, dans l'enceinte du Fort. Quelques vestiges grecs et romains recueillis sur les fonds marins y sont exposés.

    Chemin pour bifurquer,
    Allée pour s'émerveiller...
    Chemin d'un instant,
    Allée de tous moments...





    Publié par Ranjiva

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    25 mars 2014

    25 mars 2014

    Il était une fois Cannes [Côte d'Azur - France]


    Tout comme Ostende, ville balnéaire belge mise à la mode par les Britanniques au 19ème siècle, la Côte d'Azur a aussi connu l'engouement des anglais dès 1820. La Reine Victoria (1819-1901) tomba sous les charmes de cette côte méditerranéenne, en particulier de Hyères et de Nice.


    Cette villégiature royale a renforcé l'aura de toute la Côte d'Azur et Nice en devint la capitale touristique de l'aristocratie anglaise, tandis que Cannes, petit village paisible était peu convoité.


    C'est seulement par hasard que Lord Henri Brougham (1778-1898) écrivain et homme politique britannique, découvrit les charmes de Cannes (1834). En voulant séjourner en Italie, il fut bloqué à la frontière à cause du choléra. Contraint de rester à proximité, il fut séduit par Cannes puis décida de s'y fixer, pour y bâtir une superbe demeure. Il convia ainsi les aristocrates britanniques d'en faire autant.


    Ainsi commença le prestige de Cannes, encore plus renforcé par l'arrivée de l'aristocratie russe puis celle de toute l'Europe fortunée. La ville se transforma peu à peu en se dotant de port (1838) et de gare (1863).


    A la fin du 19ème siècle, Cannes fut très prisée par les aristocrates anglais et le futur roi d'Angleterre Edouard VII (1841-1910) y séjourna à plusieurs reprises. Ainsi naquit la réputation attractive de Cannes, qui devint une station estivale à partir de 1940.


    En 1946 fut fondé le festival de cannes, prestigieux festival international de cinéma qui se déroule au mois de mai et qui n'est plus à présenter. Ce n'est qu'en 1949 que le festival décernera un Grand Prix, puis en 1955 la Palme d'Or.


    Tournez cent tours, tournez mille tours
    Tournez souvent et tournez toujours
    Tournez, tournez au son des hautbois
    Paul Verlaine (Manège)









    Publié par Ranjiva

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    *Photos prises en Novembre 2013
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    4 décembre 2013

    4 décembre 2013

    Nice et l’Art dans la rue


    Certes ce qui fait le charme de Nice, ville française du sud-est à 930km de Paris, c’est la mer Méditerranée et sa Baie des Anges. Néanmoins la ville en elle-même -et surtout l’art et la culture au détour des rues- mériteraient qu’on s’y attarde...


    Une petite anecdote issue d'une légende sur la Baie des Anges : Sainte Réparate (Santa Reparata), une martyre de Césarée ville antique de la côte méditerranéenne israélienne, fut amener jusqu'à Nice par les anges eux-mêmes après sa décapitation, d'où ce nom de baie des Anges. Sainte Réparate est ainsi devenue la patronne de Nice, en plus de celle de Florence (d'autres sources diront que l’appellation d' "anges" viendrait plus du nom des requins inoffensifs qui longent la baie, et nommés ainsi à cause de leurs ailerons en forme d'ailes).


    Face à la mer et à la célèbre avenue qui symbolise la côte d'Azur,"la promenades des anglais", on peut trouver le Monument du Centenaire, élégant édifice sculpté en 1896 par un sculpteur toulonnais Joseph Allar (1845-1925), surplombé non sans fierté par la déesse Niké (messager de Zeus et déesse de la Victoire dans la mythologie grecque). L'origine du nom de la ville viendrait de là (mais comme pour la baie de Anges, de multiples conjectures sont possibles...).


    Au détour du jardin Albert 1er, des statues de jeunes filles placées dans une grande vasque captent le regard : ce sont les trois grâces, déesses grecques encore une fois (fille de Zeus et d'une nymphe) qui personnifient -notamment selon Hésiode- la joie (Euphrosyne), la beauté (Aglaé la brillante) et la floraison (Thalie la Verdoyante). Les poètes les font quelquefois les compagnes d'Apollon.
    Homère dans l'Iliade nomma Pasithéa la plus jeune des trois grâces et il en fit la promise d'Hypnos (dieu du sommeil, fils de Nyx la nuit).


    Et encore au détour de visite-balade sur le fil du "hasard", peut-on se retrouver face à une sculpture "monumentale", "la Tête carrée" imaginée par le sculpteur Sacha Sosno, niçois d’adoption tout comme Henri Matisse. Cette gigantesque sculpture, haute de 30m et large de 14m, inaugurée en 2002, est  une œuvre étonnante en soi, à la fois par son côté esthétique que utile. En effet ce monument est la première sculpture habitée dans le monde. Dans "sa hauteur carrée" se trouvent les bureaux de la bibliothèque municipale Louis Nucéra.


    En voyant la sculpture, on imagine juste ce qu'il y a derrière, une sculpture qui semble au premier abord brute et pas finie, puis au final d'une finesse esthétique. Le sculpteur Sosno déclara ainsi lors d'une interview: "je cache par des pleins et des vides, et c'est vous qui devez reconstruire l'image. Je crois que ce sont les spectateurs comme vous qui font l'œuvre d'art. L'artiste ne fait que des propositions". Donc on peut se permettre de laisser vagabonder son esprit et se demander pourquoi une tête carrée" ?



    Et l'architecture n'est pas en reste comme le superbe et incontournable "musée-matisse", une demeure rouge-brique du 17ème siècle inspirée des villas de Gênes (Italie), plantée au beau milieu d'un jardin. 
    Fondé en 1963, ce musée conserve plusieurs tableaux du peintre Matisse.


    Certes, Nice est une grande ville un peu tentaculaire, aux clichés qui lui collent à la peau ("ville de retraités", le carnaval et sa bataille des fleurs, sa plage de galets bondée en été...), mais c'est une ville où l'Histoire et l'Art se ressentent dans la rue, une ville au passé historique riche, qui a inspiré tant des artistes peintres, écrivains, poètes, allant de Balzac à Paul Valéry, en passant par Montaigne, Baudelaire, Verlaine etc..


    Et La couleur de la mer y est si éblouissante... Cette ville entre mer et montagne protégée de vents par ses collines, pourrait faire presque penser à Fort-Dauphin si on ne tient compte que du paysage maritime... Certes il manquerait la plage à perte de vue et le sable blanc, mais même sans, Nice vaut malgré tout le détour.


    C’est tout ce que nous aurions voulu faire et n’avons pas fait,
    Ce qui a voulu prendre la parole et n’a pas trouvé les mots qu’il fallait,
    Tout ce qui nous a quittés sans rien nous dire de son secret...

    Ce que nous pouvons toucher et même creuser par le fer sans jamais l’atteindre,
    Ce qui est devenu vagues et encore vagues parce qu’il se cherche sans se trouver,
    Ce qui est devenu écume pour ne pas mourir tout à fait,
    Jules Supervielle - Oublieuse mémoire - La Mer




    Publié par Ranjiva

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    Un peintre et sa ville bleue [Matisse et Nice)
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    25 novembre 2013

    25 novembre 2013

    Un peintre et sa ville bleue [Matisse et Nice]


    La mer a toujours exercé un grand pouvoir de fascination sur les peintres, Henri Matisse, peintre, dessinateur et sculpteur français (1869-1954) n’échappera pas à cette attirance (bleue) "marine".


    Nice l’inspira par sa lumière et la couleur de la Méditerranée le fascina toute sa vie. D’autres peintres, non moins célèbres tel que Picasso (1881-1973), Léger (1881-1955), Chagall (1887-1985) séjournèrent à Nice (sud-est de la France) mais le peintre Matisse en fit sa ville d’adoption. il y résida 40ans durant.


    Dans une lettre adressée à un de ses amis, Matisse fait l’éloge de cette ville-refuge. "C’est un beau pays Nice. Quelle lumière tendre et moelleuse malgré son éclat. Je ne sais pourquoi je la rapproche souvent de celle de la Touraine, celle de la Touraine est un peu plus dorée, celle-d’ici est argentée. Même que les objets qu’elle touche sont très colorés comme les verts par exemple".


    Matisse eut quelques similitudes avec le peintre Monet, peintre voyageur (Tahiti, Maroc, Algérie, Italie, Etats-Unis etc..), avec cette recherche toujours à l'affût de la lumière "inspirante".


    Et tout comme Monet qui ne garda que l’essentiel à la fin de sa vie en ne voyant plus que" les reflets jusqu’à abstraction de tout reste", Matisse alla vers la simplicité :  il abandonna presque complètement la peinture à partir de 1940 pour se consacrer à la technique des gouaches découpées. Ainsi il mit 20 ans aussi pour perfectionner cet art simplissime du découpage. Du réel Matisse nous amène vers l’imaginaire, vers le rêve...


    On associe souvent les œuvres de Matisse surtout à la fin de sa vie à une couleur unique "le bleu lumineux" bien qu'il fut connu dans les années 1920 pour sa diversité chromatique dans sa période "fauve". 
    Le bleu est ainsi magnifié et représenté dans son tableau le "nu bleu" de 1952. L'artiste lui-même revendiqua sa passion pour le bleu et pour la couleur, dont il place l'importance au-delà du dessin. Pour lui la couleur est une libération.


    Matisse a eu sa période bleue comme beaucoup de peintres, mais son bleu qu’il qualifie lui-même comme la couleur du volume et de la distance, tout comme celui du peintre catalan Joan Miró (1893-1983) nous incitera toujours à aller vers l’imaginaire.
    De simples feuilles gouachées, il a su extraire des œuvres particulières capables de nous insuffler une sensation de bien-être...


    Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
    Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
    De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
    Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
    Charles Baudelaire (Le Voyage)







    Publié par Ranjiva

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    *Photos prises à Nice en Novembre 2013

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